J320 Fasay Gardens

Une chose qui peut être difficile et décourageante en voyage, c’est de voir autant de gens vivre dans une grande précarité. Mais parfois, on rencontre des personnes qui nous redonnent foi en l’humanité. Sai en fait parti. Cet homme possède très peu; une petite terre cultivée et une maison qu’il a construite morceau par morceau au fil des entrées d’argent. Il croit beaucoup en l’éducation. Chaque soir, il accueille bénévolement une quarantaine d’enfants du village pour leur enseigner les matières de base et l’anglais. Que ce soit pour compléter le cursus de l’école ou pour ceux qui n’ont carrément pas les moyens de la fréquenter. Quand il a un peu de surplus, il achète des crayons ou de l’eau pour l’école du village. Son jardin est ouvert aux enfants, comme terrain de jeux et comme lieu d’apprentissage de la culture des fruits et légumes.

Sai accueille aussi les familles voyageuses. Il partage ses repas, sa culture, son quotidien et son projet. Cela permet aux enfants de pratiquer leur anglais et d’élargir leurs horizons. Il ne demande pas d’argent, seulement de contribuer à la mesure de nos moyens.

Dès notre arrivée, nos cocos ont été adoptés par la horde d’enfants qui gravite autour de la famille de Sai. On était bien déçu de ne passer qu’une nuit dans cet endroit plein de joie et de rires. Surtout qu’il est situé à quelques minutes des incroyables chutes Kuang Si, un autre beau terrain de jeux pour les enfants. On a tout de même le temps de visiter son jardin et les alentours. Au petit matin, il nous a offert de venir avec lui pour les offrandes quotidiennes aux moines du village.

Si vous passez par le Laos, planifiez une visite de quelques jours chez Fasay garden

On n’aurait pas pu demander mieux comme dernier arrêt au Laos. On quitte ce pays avec les yeux et le cœur bien rempli. Définitivement, un gros coup de cœur pour nous. On fera un petit arrêt à Bangkok avant de prendre un vol pour notre prochaine destination. Vous tentez de deviner quel sera le prochain pays?