
J327 Katmandou
Moi qui pensais que Bangkok était chaotique, je n’avais rien vu! À Katmandou, il y a du bruit, de la poussière, des motos, des autos, des vendeurs ambulants; ça arrive vite et dans tous les sens. Les rues sont étroites, les trottoirs inexistants et il y a des trous partout. Tout un défi de s’y promener avec des enfants, il faut avoir des yeux partout. On dirait une ruche, c’est plein de vie, de couleurs, d’odeurs, de surprises, on n’a pas assez de yeux pour tout voir. Pour des enfants, c’est un peu intense comme entrée en matière, ils deviennent vite saturés. Heureusement, la gentillesse des Népalais compense largement ce chaos déroutant.
Situé sur le sommet d’une colline au milieu des arbres, Swayambunath, le “temple aux singes”, offre un petit havre au cœur de la ville. Ce n’était pas tranquille, mais beaucoup plus zen. Et la vue sur la ville valait la montée des longs et abrupts escaliers.
La population népalaise est principalement hindouiste (80%), mais compte aussi un nombre important de bouddhistes (10%). Nous avons visité les deux plus importants sites religieux de la ville : Boudhanath, un des plus gros stupas circulaires dans le monde et un lieu important pour les nombreux Tibétains en exil au Népal et Pashupatinath, un temple hindouiste dédié à Shiva où chaque jour ont lieu une centaine de crémations au bord de la rivière.
Petit moment magique pendant notre visite: nous avons fait un arrêt dans un monastère au moment où les jeunes moines étaient en récréation. Ils jouaient au soccer dans la cour et en moins de deux, mes garçons s’étaient joints à eux. Un autre bel exemple que le ballon est un incroyable outil pour briser des barrières et crée des liens. C’était beau.

















