Comment vous décrire la douce euphorie qui nous a gagné quand, après 10 jours dans le désert, nous avons atteint les steppes verdoyantes de la Mongolie centrale. Du vert à perte de vue, des ruisseaux au creux des vallées, avec ici et là, des troupeaux qui broutaient paisiblement. Le soleil était chaud et la brise douce et fraîche. Mais ce qui nous as le plus surpris, c’est l’odeur! Un mélange de thym et de fleurs, sucré et légèrement camphré. Un pur régal pour les sens! On a rejoint le village de Kharkhorin, l’ancienne capitale de l’empire Mongol. Bien qu’il ne…

Traverser le Gobi, c’est passer beaucoup d’heures à regarder le paysage défiler. À mesurer l’immensité de ce territoire hostile, bien à l’abris dans notre cocon de métal. Être à la fois, déconcerté et fasciné par autant de vide. C’est aussi faire, le plein de tout ce ciel qu’on n’arrive jamais à regarder tout entier. Et la nuit, quand ce vaste ciel se constelle d’étoiles et que la Voie lactée se dévoile dans toute sa splendeur, on se sent si petit, si vulnérable, si humble devant toute cette grandeur. Un petit rien dans l’immensité du désert, dans l’immensité de l’univers. Vivre…

Même si le Gobi n’est pas couvert de sable, on y trouve tout de même une grande bande de dunes. Un beau terrain de jeux pour les cocos qui en ont profité pour y glisser. Le sable était vraiment mou ce qui rend l’ascension vraiment ardue, chaque pas redescend du 3/4. Il faut faire beaucoup plus d’efforts pour une même distance. Ouf! On a aussi eu l’occasion de faire une promenade à dos de chameau. Un vrai chameau a 2 bosses! Et Laurent a enfin eu l’occasion d’y boire un jus. Pour la petite histoire, lors de l’enregistrement de l’émission…

Avec ses 1,3 million de km2, le Gobi est un des plus grands déserts du monde. Il couvre près du tiers de la Mongolie et s’étend au nord de la Chine. Contrairement à ce qu’on pourrait s’imaginer, la majeure partie n’est pas couverte de sable mais bien d’un sol rocailleux. C’est impressionnant ces grands espaces vides et hostiles. Rien n’y pousse sauf un peu d’herbe qui permet de nourrir les troupeaux de chèvres ou de chameaux. On trouve aussi quelques rares Saxaul, ces petits arbres robustes qui survivent dans ces conditions extrêmes. Ce qui est fascinant c’est que malgré tout,…

Dans le Gobi Sud, nous avons eu la chance de d’assister à un Naadam. Ce n’était pas planifié, mais par hasard il y en avait un qui se tenait dans le village près de notre campement. Un beau cadeau. Le Naadam est un festival traditionnel Mongol qui se tient une fois par an. Il y a le grand Naadam dans la capitale à la mi-juillet, puis d’autres plus petits dans les régions à différentes dates au cours de l’été. On y présente 3 types de compétitions: la course de chevaux, le tir à l’arc et la lutte. Tout le monde…